Poème, ma vilaine et généreuse amie l’insomnie

Ma vilaine amie l’insomnie
Est venue me voir cette nuit.
Elle arrive en catimini
Et puis, sans gêne, pour mon ennui,
Elle se faufile au milieu du lit
Et le sommeil aussitôt fuit.
Plus question de trouver l’oubli
Et replonger au fond du puits.
Des idées folles, dans mon esprit
Caracolent et jouent les toupies,
Emmenées par mon amie qui rit .
Alors, je me résigne, Tant pis
Je laisse cavaler les souris.
Elles sautent, de chat font une partie
Et de tout ce charivari,
Un projet naît petit à petit.
A ma vilaine amie je dis :
Tu as gagné je quitte le lit
Elle répond pleine de perfidie :
L’ idée  merci qui ma jolie ?