Le drôle de petit vélo de la créativité, mon hommage à Louise Bourgeois
Il y a quelques jours Louise Bourgeois est morte. Certaines de ses oeuvres, sa vie, sa façon sublime de vieillir… J’aurais tant aimé la rencontrer.
J’ai joué quelques jours avec l’idée d’un tribu, quelque chose dans le genre de ce que j’ai créé si spontanément pour Alexander Mac Queen. Mais rien ne se dessinait. Alors j’ai oublié. En plus, depuis quelques jours, je me sentais totalement « out of focus » en matière de peinture, ce qui me rendait un peu cafardeuse.
Puis je me suis souvenue de cette araignée dans le Turbine hall de la Tate modern, il y a dix ans.
Elle m’avait d’autant plus marqué que c’était ma première visite de ce qui était devenu instantanémant un de mes musées préférés. Et le fantôme de Louise Bourgeois a guidé ma main pour un petit croquis à l’arrache d’un projet. J’étais bien trop fatiguée pour commencer quoi que ce soit même fouiller dans mes papiers ou sur le net pour trouver quelques images.
Au petit matin, avant que la chaleur, les oiseaux ne me sortent totalement du sommeil, le premier projet de tableau en a engendré un autre, son négatif, si l’on peut dire.
Et une fois fini, j’ai réalisé que mon deuxième projet devait beaucoup à d’autres oeuvres de Louise Bourgeois vues il y a Beaubourg à l’occasion de l’exposition elles@centrepompidou.