Quand l’image se forme, j’aime l’accident. J’ai appris à aimer le hasard.
L’art est toujours une chose inachevée.
Des images accumulées et qui remontent comme des nénuphars à la surface de la mémoire.
Trop n’est jamais assez.
C’est ce tableau qui a surgi, les lignes que je traçais m’ont entraîné et c’est arrivé comme çà. Si on peut tout expliquer, à quoi bon peindre. Qui peur comprendre la peinture et qui peut avoir raison ?
J’aime beaucoup le orange, comme toutes les couleurs qui n’ont pas de rapport avec la réalité. Il faut le mensonge pour arriver à la réalité. Il faut être faux. C’est la couleur de la vie dans un sens, celle de la lutte contre la mort.