Death suits him so bad, detach – La mort lui va si mal, mixed media painting

After a discussion about Damien Hirst’ dots, I unearthed a small sketch done when one of our neighbors died and transformed it in a little painting. The two things have more than dots in common.  We learnt tremendously more about our neighor in the few hours following his death than in the few years preceding it,

Detach : 27x41cm, japanese papers on canvas. 

Death suits him so bad, detach – La mort lui va si mal, mixed media painting

He was  the son of a renowned painter (mostly after his death, of course) who had married the poor little rich daughter of the poor little rich girl to be able to afford painting!  His grand-mother, one of the most renowned art collector of the 20th century cared obviously more about her dogs than about any other living creatures, his mother disappeared prematurely from alcohol or drug or despair or the three of them and the father painted, his kids had to hush and stay quiet not to disturb the master!

Underneath, in french, the tale of his death, in August 2008, and how I felt about it :

Notre voisin courant d’air et casse-bonbons, celui qu’un instinct redoutable ramenait à Paris dès que nous organisions une fête un peu bruyante, ce qui lui donnait l’occasion de se plaindre avec véhémence, celui qui disparaissait plusieurs semaines sans laisser d’adresse et en donnant des numéros de téléphone qui sonnaient dans le vide lorsque nous avions besoin de faire ouvrir sa cave pour rétablir le cable dans l’immeuble, vient de nous jouer un dernier tour.

Hier, nous avons été alertés par une de ses amis qui l’attendait depuis 24 heures à Belle-Ile. Nous avons commencé par penser qu’il lui avait posé un lapin et puis, elle a insisté, elle a donné des éléments qui nous ont fait douter. Nous en avons appris sur lui en moins de deux heures plus qu’en dix ans de voisinage. Nous avons fini par faire intervenir les pompiers malgré l’intervention juste avant qu’ils ne montent à l’échelle pour entrer en cassant sa fenêtre d’un de nos voisins qui leur a expliqué qu’il avait du faire comme d’habitude, filer en douce et qu’il allait être furieux à son retour.

Il n’y aura pas de retour. Cette fois-ci, il a vraiment filé. Sans bouger de chez lui…

Pauvre petit fils riche d’une pauvre petite fille riche. Bien moins riche, mais pas tellement moins triste.

Et je ne sais pourquoi, je trouve invraisemblable qu’il soit mort.

Peut-être à cause de ses airs d’enfant perpétuel et de son allure de clochard lunaire