Deadzone, créer avec la mort en face, une expo au musée d’art moderne de la ville de Paris

Je souhaitais y aller depuis que j’en avais entendu parler. J’avais  été subjugué par l’exposition sur Hélène Sferbeck quelques mois auparavant et fascinée par le remarquable documentaire de Razvan Georgescu « Testaments » sur des artistes confrontés comme lui à l’imminence de leur propre mort.

L’affiche, un article du Monde sous-titré : « créer intensément avec la mort en face » avaient attisé cette envie.

Grosse déception dans les trois premiers quarts de l’exposition. Martin Kippenberg c’est bien, mais pas transcendant, Hartung, c’est bien comme d’habitude, Joan Mitchell moins inspirée que dans d’autres de ses oeuvres,  deux bouleversantes photos de Mapplehthorpe qui font ressortir la platitude des autres, des installations qui n’ont d’art que le nom qu’elles se donnent et puis, Dieu merci  Hannah Villiger et ses superbes photos et surtout comme dans « Testaments »Jörg Immendorf : immense jusqu’au dernier instant.

Par Organ Museum (www.AbodeofChaos.org) — https://www.flickr.com/photos/home_of_chaos/19775396891, CC BY 2.0, Lien